Article 10
Classe: virus
Ordre: innybilis
Famille: - - - - - -
Comme tous les virus existants, ce dernier ne peux peut pas être classifié dans le règne vivant puisqu'il ne dispose pas du matériel génétique nécessaire à sa reproduction, c'est pourquoi il parasite l'hôte pour se reproduire. C'est la définition même du virus. On ne peut pas non plus le classer dans la catégorie du règne inanimé, puisqu'il fait preuve d'une réelle volonté de survie, d'où les difficultés à le classer dans l'une ou l'autre catégorie.
Ce parasite transmet un ADN qui vient se greffer dans les cellules de l'hôte et se reproduit. Cet ADN parasite possède la propriété de synthétiser une hormone qui se fixe sur les neurotransmetteurs cérébraux, provoquant ainsi un afflux sanguin, qui, augmentant la pression intra-cranienne, crée les conditions propices à une crise d'inspiration. L'hôte ne peut penser à rien d'autre que créer, aussi bien avec de la peinture qu'avec des textes ou des sculptures, la globalité de ses visions. Ce parasite peut rester en sommeil quelques temps, mais réapparaît toujours, sans raison aucune, sous forme de poussées.
Le virus est tué ou inactivé (comme celui de l'hépatite B) par :
- Un contact de 15 minutes avec de l'eau de Javel fraîche à 12° n'ayant pas dépassé sa date de péremption et diluée à 10% (soit 1 volume d'eau de Javel pour 9 volumes d'eau) ;
- Un contact de 4 minutes avec de l'alcool à 70° ;
- Un contact de 30 minutes avec de l'eau oxygénée à 6 % ;
- Un contact de 15 minutes avec de l'eau bouillante.
Il y a dans le traitement deux grandes familles qu’on combine en général, et plus récemment deux nouvelles classes s’y sont ajoutées. Le but de ces traitements est d’empêcher la prolifération du virus mais ne permet pas de le tuer.
-Les inhibiteurs de la transcriptase reverse empêchent le virus de se multiplier.
-Les antiprotéases vont, elles, empêcher la protéase de fonctionner. Cette enzyme ne peut plus terminer la fabrication des protéines du virus, notamment celles de l’enveloppe. Le nouveau virus fabriqué ne peut plus infecter d’autres cellules : ses protéines de surface ne reconnaissent plus les récepteurs CD4 des lymphocytes.
-Les inhibiteurs de fusion, toute nouvelle classe thérapeutique agissent en empêchant l’entrée du virus dans ces cellules cibles. On réserve cette nouveauté aux patients en échec avec les traitements classiques car sa forme injectable (deux piqûres par jour) est plus contraignante.
-On utilise également l’interleukine-2 pour les patients qui répondent aux traitements mais dont on n'arrive pas à faire remonter le taux de lymphocytes.
Population: inconnue